vendredi 15 février 2008

La Libre Culture (La Libre Belgique) / avril 1999

Frédéric Halbreich

Que l'abstraction picturale puisse encore attirer de jeunes artistes, voilà qui n'a rien de surprenant, car elle reste avec la musique, le lieu où l'être poétique peut sans doûte exprimer sa plus profonde authenticité.
Frédéric Halbreich (Paris 1962), venu en peinture voici à peine deux ans, a opté pour cette voie hors de la prétention à la nouveauté, ce qui le place à l'abri des effets de tendance. L'axe majeur de son travail est dès lors une recherche d'harmonie entre son besoin de création artistique et son état le plus intime. Exploitant les jeux de nuances en de faux monochromes, les luminosités de transparence, les vibrations matièristes, l'artiste canalise ses élans émotifs en abordant prudemment le monde formel. (C.L.)

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